AgricultureAlimentation

Par Marie Le Marois, le 22 mai 2024

Journaliste

Une Sécurité sociale de l’alimentation à Marseille

La SSA à Marseille est portée par la COMAC (Collective marseillaise pour l’alimentation et les communs), fruit d'une trentaine d'associations et de citoyens.
[au fait !] Projet émergeant dans plusieurs villes en France, la Sécurité sociale de l’alimentation serait la solution à une double précarité : alimentaire et paysanne. L’idée est que tout citoyen peut avoir accès à une alimentation respectueuse de la santé, de l’environnement et des paysans, en achetant ses produits dans des lieux élus au préalable par les usagers. Échange avec deux collectifs lors d’une causerie Marcelle : le CLAC, qui a lancé sa caisse alimentaire à Cadenet le 5 avril 2024. Et la COMAC, qui réfléchit aux contours que cela pourrait prendre à Marseille.

Une trentaine d’expérimentations de caisses alimentaires sont en cours de constitution ou fonctionnent déjà comme à Montpellier, Toulouse, Bordeaux ou Cadenet. Chacune repose sur trois piliers. D’abord l’universalité – tout citoyen, quelque soit son statut, a droit à un budget consacré à son alimentation (150 euros à Cadenet et 100 euros à Montpellier). Puis le conventionnement démocratique : ce sont les usagers de la caisse locale qui élisent les lieux (épiceries paysanne, magasin de producteurs, AMAP, etc.) et les produits remboursés, ainsi que leur taux de prise en charge selon plusieurs critères (lieu de production, pratique agricole, conditions de travail, etc). Enfin, le financement par les cotisations : les usagers de la caisse cotisent en fonction de leurs revenus comme à Montpellier ou Bordeaux, en complément de fonds publics et privés. Si le système de cotisation n’est pas encore généralisé dans toutes les caisses (à Cadenet par exemple), elles tendent vers une volonté commune : basculer une partie des cotisations sociales en faveur de la SSA.

L’expérience du CLAC

Causerie animée par Marcelle à La Ruche avec Alima El Bajnouni, Victoria, Raoul Michel et Eric Gauthier (en rouge). Il manque sur la photo Jean-Charles Bureau @Marcelle

Eric Gauthier, salarié de Au Maquis, association porteuse du projet, et Victoria, membre du CLAC (Collectif local de l’alimentation de Cadenet) ont présenté leur caisse qui profite aujourd’hui à 33 usagers. Ils ont insisté sur la singularité des caisses existantes en France, « qui fonctionnent selon la réalité de leur territoire ». Reproduire le modèle de Montpellier, par exemple, serait « une erreur. ». Ils ont également pointé l’aspect expérimental. « On n’est aucunement une caisse de SSA, aucune ne peut le prétendre, mais une expérimentation qui s’inspire de la Sécurité sociale de l’alimentation », insiste Eric Gauthier, convaincu de l’importance de cette « biodiversité ». « Il n’y avait rien avant. C’est à nous d’inventer plein de choses ». Elle est en effet en évolution permanente et peut prendre d’autres voies à tout moment, tel un organisme vivant. Victoria pointe que, le plus important, « ce n’est pas tant la SSA, mais la construction démocratique du groupe. « La démocratie, une fois qu’on y a goûté, c’est addictif ». 

Une idée portée par la COMAC

Une réunion COMAC @COMAC

À Marseille, la SSA est une idée portée par la COMAC (Collective marseillaise pour l’alimentation et les communs). Marcelle a eu le plaisir d’accueillir quatre de ses membres : Camille du Réseau UNIPOPIA (UNIversité POPulaire d’Ici et d’Ailleurs) qui relie de nombreuses collectives et associations de gens de la rue et/ou en grande précarité travaillant notamment sur les questions de l’alimentation. Jean Charles Bureau, apiculteur à Auriol, qui fait partie du conseil d’administration de la Confédération Paysanne – syndicat pour une agriculture paysanne, respectueuse des paysans et de la terre. Raoul Michel, cofondateur de Super Cafoutch, premier supermarché coopératif et participatif. Et Alima El Bajnouni : juriste, consultante en organisation, qui intervient ici pour B.a.balex (B.A.B.A de la loi) dans le cadre d’un laboratoire juridique européen d’entraide pour les communs.

Naissance du collectif…

La COMAC, c’est… @COMAC

L’École des communs de l’alimentation (Remix, B.a.balex et Art Factory) et l’Après M ont organisé en mai 2023, trois jours durant, des échanges intitulés ‘’Les communs dans nos assiettes. Pour une démocratie alimentaire’’. 80 personnes ont répondu à l’appel, dont une trentaine d’associations. « Les acteurs ont réalisé qu’ils travaillaient sur les mêmes questions – l’alimentation – mais qu’ils ne se connaissaient pas. Qu’ils pouvaient être complémentaires, mais qu’ils étaient le plus souvent concurrents car chacun répondait de son côté à des appels à projets », se souvient Alima El Bajnouni. De ces trois jours a émergé la volonté de créer la COMAC, « pour mutualiser les savoir-faire, les compétences et les complémentarités. Y intégrer aussi bien des associations, des mangeurs que des producteurs ». Et ce, avec une approche globale : « si on n’aborde pas la question de façon systémique – sociale et écologique -, on va réussir à impulser des petits changements, mais qui seront soit temporaires, soit insignifiants ». En effet, le collectif national de la SSA, qui regroupe une quarantaine d’organisations, estime que sans transition sociale, il ne peut y avoir de transition écologique. Raoul Michel, cofondateur du Super Cafoutch, développe : « Il faudra une transformation du social, du politique et de l’économique pour arriver à faire une transition écologique. Mais inversement, une transition écologique apportera de l’emploi, etc. Les deux sont intimement liées ».

…puis de la SSA

Créer un bien commun @COMAC

Pendant ces trois jours, le collectif en devenir a parlé ‘’alimentation’’, mais aussi ‘’communs’’. Cette notion est très importante : « les communs, c’est comment les citoyens s’organisent ensemble pour répondre à leurs besoins et notamment leurs besoins fondamentaux », résume Alima. Elle rappelle que « l’alimentation est un droit fondamental » qui concerne à la fois les mangeurs et les producteurs, qui sont aussi des mangeurs. « Il est important que ce soit eux qui s’auto-organisent pour répondre aux besoins, car ils sont les mieux placés ». Mais comment construire ensemble un projet aussi novateur qu’est la SSA quand on est des associations si différentes ? « Avec du temps et de la persévérance », répond Alima. L’idée de la SSA n’est pas venue tout de suite. La COMAC s’est constituée au départ pour répondre à la problématique de l’aide alimentaire. Comment aider les personnes à en sortir ? Comment permettre un accès digne à l’alimentation et à des produits sains ?

Accéder à une alimentation digne pour tous

Cantina donne de la dignité à l’aide alimentaire 1
Des permanences sont proposées à La Cantina aux personnes ne disposant pas de cuisine afin qu’ils viennent concocter leurs repas gratuitement © DR

Camille, membre du réseau Unipopia qui souhaite passer de ‘’la charité au droit, à l’accès à une alimentation digne par et pour tous, de la terre à l’assiette’’, explique pourquoi l’aide alimentaire n’est pas digne, en tant que personne de la rue et/ou en grande précarité. « Parce qu’en premier lieu, on n’a pas du tout le choix, ni aucune traçabilité. On subit des files d’attente dans le vent, le froid, sous la pluie. Et quand on dit qu’on ne mange pas de viande, on s’entend répondre ‘’quand on a faim, on mange ce qu’il y a’’ . On a des choses en sachet, on ne sait même pas ce qu’il y a dedans. L’aide alimentaire est basée sur la surproduction de l’agro-industrie. On a des œufs en pagaille qui viennent de poulets en batterie, des aliments pleins de sucre et de graisses. La plupart des gens qui sont en précarité se retrouvent donc avec des problèmes de santé graves. On est obligés de sourire et de baisser la tête pour avoir quelque chose dans le ventre. À force, c’est insoutenable ». L’idée, et elle insiste, n’est pas de supprimer l’aide alimentaire, « indispensable ». Mais d’aller au-delà du système.

Une nouvelle voie pour les personnes de situation de précarité 

Une Sécurité sociale de l’alimentation à Marseille 1
L’après M, ancien McDonald’s repris par des habitants, est un “Fast-Social-Food” : un restaurant social et solidaire d’insertion. @Marcelle

Alima rappelle que la COMAC est née d’un échange avec l’Après M qui distribue des colis alimentaires – 500 chaque semaine. « Heureusement que, pendant et après le confinement, il y a eu un tas d’initiatives et d’associations qui ont permis d’avoir accès à l’alimentation. C’est bien de pouvoir mettre de la nourriture dans les assiettes, il faut être réaliste. Cependant, ce n’est pas suffisant et peut-être même contre-productif dans la finalité de démocratie alimentaire qu’on vise ». La SSA ne s’oppose pas à l’aide alimentaire, elle propose une nouvelle voie pour les personnes de situation de précarité. 

Une alimentation de qualité

Ces nouvelles voies passent toutes par une alimentation de qualité, toujours de saison et bio. A ceux qui affirment qu’elle n’est pas accessible à tous, Jean-Charles Bureau, l’apiculteur, insiste : « l’agriculture paysanne, locale et bio n’est pas forcément plus chère que l’agriculture conventionnelle importée ». Ce à quoi Raoul Michel, cofondateur de Super Cafoutch, souligne que le prix des fruits et légumes bio dans la grande distribution est élevé, « tout simplement parce que leurs marges sont énormes là-dessus ».

garantie

On le sait, l’insécurité alimentaire plane sur la France en lien avec la crise environnementale. « C’est de plus en plus compliqué de produire de l’alimentation. La SSA, c’est aussi une sécurité », alerte Jean-Charles. En favorisant la relocalisation et la rediversification de l’agriculture,  elle diminuerait en effet les risques de crise alimentaire dévastatrice, liés aux politiques agricoles et économiques actuelles et les disparités sociales d’accès à l’alimentation, qui ne cesseront d’augmenter.

Respectueuse des paysans…

Jean-Charles Bureau avec ses ruches @DR

Les paysans doivent faire face aujourd’hui à des revenus faibles. Une réalité que souligne Éric Gauthier du CLAC : dans le magasin de producteurs mis en place à Cadenet par son association Au Maquis, certains n’ont pas les moyens d’acheter « les produits des copains ». Jean-Charles confirme « même s’il nous arrive de faire du troc entre nous ». Que lui apporterait la SSA ? « Plein de choses », lâche le paysan. « Déjà une trésorerie en direct. Pas la peine de chercher une clientèle ailleurs, on l’aurait localement, ce que j’ai déjà avec les AMAP de Provence. En plus, il est plus agréable de vendre à des personnes qu’on connaît, à des clients fidèles, qui peuvent comprendre, par exemple, que le prix du miel est en hausse car celui du verre a augmenté ».

… et de leur travail

Miel de Jean-Charles Bureau @DR

Il ajoute que la SSA assurerait surtout aux paysans de pouvoir écouler tous leurs produits. « Alors que leur ferme est viable, plein d’agriculteurs se retrouvent avec des stocks qu’ils n’arrivent pas à vendre au gros acheteurs, des matières pourtant bio, locales, etc ». À cause de la concurrence féroce de produits à bas prix provenant de l’étranger. Pour l’apiculture, par exemple, « il y a une grosse mévente de miel, en raison d’importation massive de miel d’Ukraine à moins de 2 euros le kilo ». Ces 150 euros de la caisse locale dépensés chez les producteurs locaux sont pour eux une assurance de pouvoir vivre de leur travail. En outre, si demain tout le monde a 150€ à dépenser dans l’agriculture paysanne et locale, « de nouveaux paysans vont s’installer ».

Plusieurs caisses à Marseille

Collectif des habitants organisés du 3ème arrondissement (ou CHO 3).T our d’horizon des compétences et envies des habitants @MGP

Il n’y a qu’une seule caisse locale de l’alimentation à Montpellier. Il y en aura sans doute plusieurs à Marseille, « tout simplement parce qu’il y a plusieurs personnes de la COMAC qui vivent dans différents quartiers de Marseille, qui sont très impliquées sur la question de l’alimentation et qui ont envie de monter une caisse locale », étaye Camille. C’est le cas de CHO3 à la Belle de Mai (3e), le centre social de Frais Vallon (13e), Action contre la faim dans le 15e. Et Delphine Frenoux, élue du 4e et 5e. Alima précise que la COMAC restera un support pour les caisses, « une plateforme d’entraide, de mutualisation ». Et de préciser : « Ce n’est pas nous qui allons dire ’’on va créer une caisse dans tel quartier’’ ou conventionner telle épicerie. Les personnes les plus à même de répondre à leurs besoins, de la manière la plus pertinente possible sont celles qui vivent ou travaillent dans le territoire. Il est logique que ce soit elles qui montent la caisse. On ne fait qu’accompagner, soutenir une demande, une proposition, mais pas plus que ça ». 

Financement de la SSA

Super Cafoutch, contre-pied de la grande distribution 2
Super Cafoutch @DR

L’universalité, le conventionnement démocratique et le financement par les cotisations sont les trois piliers de la SSA. Les caisses de Montpellier et de la Gironde reposent sur des fonds publics et privés, mais aussi sur les cotisations de leurs usagers, selon leurs revenus. Comment la COMAC compte financer les caisses locales ? « Elles vont s’organiser par elles-mêmes, insiste Camille. Mais aussi trouver des fonds ailleurs et autant trouver des fonds publics, par exemple dans les agences régionale de santé (ARS). Car les liens sont évidents entre l’alimentation et la santé. On mène aussi des actions sur des fonds de recherche-action participatifs (RAP). Le financement peut provenir de différentes voies ». Alima trouve, à titre personnel, intéressant, ce modèle de cotisations. « C’est l’idée que je me fais de la solidarité : je donne en fonction de ce que je peux. Par contre, chacun reçoit le même montant. Et c’est important car c’est ça qui relève de l’universalité et évite la posture charitable ».

Qui veut rejoint la COMAC ?

Bègles, en Gironde, expérimente la Sécurité sociale de l’alimentation @Mairie de Bègles

En Gironde, les mairiee de Bordeaux et de Bègles sont partie prenante du projet de SSA, et Marseille ? « Oui, la ville est prête à soutenir la COMAC, mais attend qu’on vienne avec des besoins identifiés. On n’en est pas loin », indique Alima. Elle précise l’organisation du collectif : « on tend vers un fonctionnement sans hiérarchie. Des groupes de travail thématiques se réunissent régulièrement et à leur rythme. Chaque représentant vient rendre compte des avancées et des décisions une fois par mois au comité de pilotage ». Cette organisation permet d’accueillir toutes les associations et personnes intéressées par la COMAC. « Oui, c’est ouvert à tous et on est en train de créer des outils numériques », souligne Camille. Chacun apporte ce qu’il veut ou ce qu’il peut. C’est ça qui nous enrichit ». 

L’allocation de 150 euros

La SSA en pratique

« Est-ce un chiffre normé ? », demande une personne dans le public. Victoria, membre du CLAC, à Cadenet, répond que cette somme est le socle du collectif national pour une SSA. « Nous au CLAC, c’est 150 euros par mois par foyer. À Montpellier, c’est 100 euros. En Gironde, c’est 150 euros par cotisant, majorée de 75 euros par personne supplémentaire dans le foyer. Tant qu’on reste dans l’universalité, que tout le monde touche la même base, on est dans l’expérimentation de la SSA », explique la jeune femme. Et d’ajouter : « le ‘’futur’’ envisageable serait 150 euros par personne, quel que soit son âge et son statut de citoyenneté ». Éric Gauthier souligne que la proposition du collectif national préconise 150 euros pour tous les habitants. « On est au début de décennies de travail pour y arriver. Le fond de ça, c’est juste l’appropriation démocratique qui nous donnera envie de transformer les choses derrière. Après, il y a toutes sortes de transformations alimentaires ». Il cite par exemple, le restaurant scolaire de Lauris. 93% des approvisionnements sont bio et proviennent en grande partie de producteurs à moins de 50 km. « Et le coût matière d’un repas est 2,80 euros ! » Le maire recevrait des protestations des parent que se plaignent que leurs enfants mangent mieux à la cantine qu’à la maison !

Transformer les territoires et les magasins de l’agroalimentaire

Capri : mieux qu’une ferme des quartiers nord de Marseille, un lieu de vie 1
De nombreux ateliers et animations sont organisés à la ferme Capri comme ici un atelier sur la lactofermentation © Agathe Perrier

Une autre intervenante ne voit pas l’intérêt de localiser autant les caisses. Car elle pense que les lieux conventionnables – épicerie bio, magasin de producteurs, etc… se situent uniquement dans le centre de Marseille. Et pas dans le 14e, par exemple, « où il n’y a rien ». Alima pointe, justement, l’importance des caisses locales, « car les habitants du 14e connaissent mieux que quiconque leurs épiceries. Et puis il y a la question de la proximité. Si on conventionnait tout dans le centre-ville, ça voudrait dire que les personnes viendraient de loin, ce n’est pas le but ». Une personne dans le public fait remarquer, à juste titre, qu’on préjuge que le 14e ou le 15e sont déserts, « alors que c’est le vivier agricole de Marseille : Terre de Mars, Ferme Capri, etc. » Eric, du CLAC, ajoute que « potentiellement, la SSA peut amener des magasins à s’installer dans le 14e, c’est ça qui va transformer le territoire ». Elle peut aussi « faire changer les supermarchés ». Par exemple, pour que le Lidl du coin puisse toucher à ces 150 euros, il devra changer ses achats.

Une autre voie pour financer la SSA

Camille souligne que l’aide alimentaire provient des invendus de la grande distribution et depuis peu, des cantines aussi. « Et en fait tous ces dons bénéficient d’une déduction fiscale, de 75%. Donc la grande distribution se met à produire et surproduire pour être défiscalisée ». Alima poursuit « on encourage la superproduction par une sorte de cadeau fiscal. Donc, plutôt que ce gros cadeau qui va encourager la surproduction de l’agro-industrie, redistribuons cet argent par exemple dans des caisses SSA pour permettre de développer l’agroécologie ».♦

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Bonus

La Ruche. Une cinquantaine de personnes sont venues écouter la causerie qui s’est déroulée le 16 avril 2024 à La Ruche, tiers-lieu consacré à la transition écologique et à l’innovation sociale. La Ruche® Marseille et Inter-Made mutualisent cinq pôles d’activités grâce à leur groupement “Concrétisons nos utopies”. Citons le Pôle coworking, un espace collaboratif accueillant des acteurs du changement spécialisés dans la transition écologique et l’innovation sociale. Le Pôle Lab qui a pour mission d’ouvrir leurs écosystèmes à des publics différents (entreprises, jeunes, personnes éloignées de l’emploi).

Les membres de la COMAC à ce jour

Pour y participer : contact@comac-ssa.org

La fresque de la SSA est un outil d’éducation populaire créé par l’association la Marmite Rouge pour comprendre les limites du système agro-alimentaire actuel. Et découvrir le fonctionnement de la Sécurité Sociale de l’Alimentation. Elle se déroule à l’Académie du Climat de Paris (2 Place Baudoyer, Paris 75004) chaque troisième jeudi de chaque mois, de 19h à 22h. Prix libre, inscription souhaitée.