Santé
Le hockey sur glace pour étudier les commotions cérébrales
Bien que potentiellement fréquente, la commotion cérébrale passe très souvent sous les radars. Alors que c’est un traumatisme crânien léger qui peut entraîner des troubles et des séquelles. Pour mieux le comprendre, une équipe de l’APHM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille) travaille depuis l’été 2025 sur l’étude CRASH avec le club marseillais Les Spartiates. Des sportifs très exposés aux chocs.
Alizée Pann est aussi à l’aise dans les allées de la patinoire du Palais Omnisport Marseille Grand-Est (POMGE) que dans les couloirs de l’hôpital de la Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille). Et pour cause : cette neuropsychologue très avenante coordonne CRASH, l’acronyme de Concussion Research And Screening in Hockey. Une étude réalisée depuis cet été par des spécialistes du cerveau de l’AP-HM, dont le Pr Henry Dufour, chef du service de neurochirurgie de l’hôpital de la Timone et le neuroradiologue Jan Patrick Stellmann. En collaboration très étroite avec les hockeyeurs sur glace marseillais des Spartiates.
Un traumatisme qui passe sous les radars

Avant de rejoindre les tribunes, à quelques minutes d’une rencontre opposant Les Spartiates à Chamonix, la neuropsychologue rappelle que la commotion cérébrale est un traumatisme crânien léger. « C’est une plaie mondiale parce qu’elle passe sous les radars, insiste-t-elle. Souvent, il n’y a pas de perte de connaissance, une imagerie normale et pas de suivi.» Pourtant, le traumatisme ne se résorbe pas toujours.
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