Société
Les MJC, toujours dans l’air du temps malgré leurs 80 printemps
Écriture rap, dessin façon manga, danse hip hop… La MJC Prévert d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) diversifie ses ateliers et activités pour garder le lien avec les jeunes. Et pas uniquement avec les adolescents. Une adaptation nécessaire à sa survie, amorcée de longue date ici comme dans le millier de structures d’éducation populaire réparties en France.
C’est presque devenu un rituel : à toute les vacances scolaires, Camille participe à un stage proposé par la MJC – pour Maison des jeunes et de la culture – de sa ville d’Aix-en-Provence. Elle a cette fois été attirée par le nihonga, la peinture traditionnelle japonaise. « Je ne connaissais pas mais ça m’a donné envie », explique l’adolescente de 12 ans, pinceau à la main. Face à elle, Chloé, proche de la quarantaine, rebondit. « C’est assez niche comme activité. Ça faisait des mois que je cherchais un tel stage sans en trouver, hormis à Paris ! ». L’ambiance est aussi studieuse dans la pièce voisine, mais dans un tout autre registre. Armand, Zachary et Inès s’initient à l’écriture de textes de rap, sous les conseils avisés de Margaux, poétesse professionnelle.
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