ÉconomieSolidarité
Causerie sur l’entreprise en mode Scop ou Scic
[au fait !] Avis aux curieux d’économie sociale et solidaire et aux entrepreneurs à qui le modèle coopératif fait de l’œil ! Le jeudi 24 avril à 18 heures, Marcelle et la Chambre régionale des entreprise de l’ESS PACA vous invitent à plonger dans le monde des sociétés coopératives.
Scop-Ti, Duralex… Les sociétés coopératives ont gagné en visibilité ces dernières années, incarnant la capacité de salariés à reprendre en main leur outil de production. Et à travers lui leur destin. Mais la liquidation n’est pas le seul moteur. Certaines sociétés coopératives sont créées en tant que telles. D’autres, naissent de la mutation d’une association souhaitant se professionnaliser et/ou commercialiser des biens et services. Elles peuvent aussi être, pour un entrepreneur classique, le moyen de garantir la transmission de son activité. Ou d’y insuffler davantage de démocratie.
Parmi les sociétés coopératives, on trouve les Scop, nées au cœur de la Révolution industrielle afin de permettre à des salariés de se libérer de l’exploitation dont ils font l’objet. Dans ces sociétés, les salariés sont également les associés de l’entreprise. Ils en partagent la gouvernance (une personne = une voix) et la richesse créée.
Si Scop signifie au départ Société coopérative ouvrière de production, on parle désormais de Société coopérative et participative. Car en même temps que l’économie s’est tertiarisée, la Scop est sortie des seules usines pour rejoindre l’ensemble des secteurs : de l’alimentation au BTP, en passant par l’agriculture et divers services.
Et depuis 2001, les Scop ont été rejointes par les Scic, Sociétés coopératives d’intérêt collectif. Leur plus-value : intégrer à leur gouvernance toutes sortes de parties-prenantes : salariés bien-sûr, mais aussi collectivités locales, financeurs ou encore usagers.

La coopérative en pratique
Voilà pour la théorie. Mais en pratique, pourquoi on choisit de devenir une Scop ou une Scic ? Comment on franchit le pas ? Puis qu’est-ce que ça change au quotidien ? La démocratie en entreprise : comment ça se passe en vrai ? Et est-ce que ça marche au plan économique ?
Pour s’immerger dans ces sociétés pas comme les autres, nous vous proposons une causerie au cours de laquelle témoigneront les dirigeants de quelques coopératives du territoire. Parmi elles : l’incontournable Scop-Ti (ex-Fralib), connue pour sa marque 1336. Mais aussi la Coopérative de Presse et de Messagerie Méditerranéenne. Et La Coop’ Potentielles qui soutient l’entrepreneuriat des femmes.
À leurs côtés et pour répondre à toutes vos questions techniques : des représentants de l’Union régionale des Scop et Scic. Ainsi que la Chambre des entreprises de l’Économie sociale et solidaire PACA, partenaire et hôte de l’événement.
À l’issue des échanges, nous poursuivrons la coopération autour d’un apéritif savoureux et solidaire.
♦ Envie de vous joindre à nous ? Rendez-vous le 24 avril à 18 heures au siège de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire : 2, pl. Félix Baret, Marseille 6e. Gratuit, sur inscription en cliquant ici.
*Scop-Ti – Installée à Aubagne, cette scop d’une trentaine de salariés est née de la reprise en 2014 par ses salariés de l’usine Fralib, qui produisait thés et infusions pour Lipton et Éléphant. Elle fabrique aujourd’hui des thés et infusions pour sous marque blanche pour la grande distribution. Mais elle dispose aussi de sa propre marque : 1336.
*Coopérative de Presse et de Messagerie Méditerranéenne – Cette Scic de 63 salariés est elle aussi née de la reprise par ses salariés, ceux d’ancienne entreprise Presstalis à Marseille. Dépositaire de presse, elle a diversifié ses activités ces dernières années : ouverture de kiosques de presse gérés en direct, mais aussi vente de fournitures de bureau et de produits d’entretien.