Environnement

Par Nathania Cahen, le 24 novembre 2025

Journaliste

« L’avenir de la biodiversité peut encore être riche en vie »

© Pixabay

Mondialement respecté pour ses recherches sur la biosphère et sur l’importance des forêts tropicales dans la régulation climatique et la conservation de la biodiversité, Yadvinder Malhi s’est vu décerner cet automne le prix Ramon Margalef, attribué par le Parlement de Catalogne. Nous avons eu le privilège d’interroger ce professeur en sciences des écosystèmes à l’université d’Oxford sur l’impact de ses recherches et observations, si précieuses pour la compréhension des enjeux environnementaux actuels.

Marcelle – Comment expliquez-vous la nature de vos études et travaux au grand public ?

Yadvinder Mahli – Je suis écologiste spécialiste des écosystèmes, ce qui signifie que j’étudie la nature comme un système global. J’étudie comment les plantes, les animaux et les micro-organismes interagissent pour maintenir la « circulation » du monde vivant : comment le carbone est stocké et libéré dans les forêts et les sols, comment l’énergie se déplace et comment les nutriments sont recyclés (lire la bio en bonus).

J’ai principalement travaillé dans les forêts tropicales, mais mes recherches s’étendent désormais aux savanes, à la toundra, aux prairies et aux îles. Deux grandes questions guident mes recherches : premièrement, comment le changement climatique et les actions humaines directes modifient ces systèmes ; deuxièmement, comment nous pouvons les restaurer activement et leur redonner leur vitalité, en rendant les paysages plus résilients et en rétablissant la biodiversité.

Pr Yadvinder Mahli ©DR

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