Grâce au parrainage de l’AP-HM, des articles de la rubrique « Santé » sont en lecture libre.
À la tête de Libu, leur start-up bordelaise, Marion Loustau et Tinou Seguin récréent avec précision la lumière naturelle. Les éclairages conçus par les deux jeunes ingénieurs se basent sur le rythme circadien interne à l’homme et améliorent le confort physique, psychique et visuel des employés de bureau comme des travailleurs en horaires décalés.
Près d’un Français sur cinq serait touché par un trouble psychique. La France peine pourtant à évoluer dans sa manière d’appréhender la santé mentale et les personnes qui en sont atteintes se trouvent trop souvent privées de leur pouvoir de décision. À Lille, le Clubhouse ne les considère pas comme des patients, mais comme des membres, et ça change tout !
Au vu du nombre de parents qui échangent ou s’inquiètent au sujet de leur enfant précoce, surdoué, à haut ou très haut potentiel intellectuel (HPI), on imagine que les cours de récréation doivent en être remplies ! Pourtant, leur proportion est établie à environ 3% de la population et ne bouge pas.
Les personnes paralysées et privées de l’usage de la parole subissent une double peine : la souffrance de ne plus se mouvoir et celle ne plus pouvoir s’exprimer. Alors trois ingénieurs ont créé Wyes, une paire de lunettes connectée qui permet de piloter smartphone, tablette et ordinateur simplement avec les yeux. Commercialisée depuis janvier 2024, elle change déjà la vie d’une quarantaine de patients, en France et en Belgique.
Selon l’Insee, en 2015, 45% des femmes déclaraient avoir pratiqué une activité physique ou sportive dans l’année contre 50% des hommes de 16 ans ou plus. L’écart se creusait chez les 16-24 ans avec des taux de 50% contre 63%. Et le choix des disciplines restait stéréotypé. Les pistes d’explication ne manquent pas. Mais l’Union des Centres Sociaux des Bouches-du-Rhône préfère les solutions. Depuis 2022, chaque année, elle accompagne 300 à 400 femmes avec le programme gratuit « Je cours donc je suis ».
À Marseille, les médecins de l’Institut Paoli-Calmettes, centre de référence en cancérologie dans la région Paca, pratiquent depuis plus de dix ans des interventions « mini-invasives » pour traiter les petites tumeurs. Ils sont désormais aidés d’un robot qui leur permet de gagner en précision et efficacité et, in fine, d’améliorer la qualité de soin des patients.
Depuis un an, la recherche phocéenne en immunologie bénéficie du label biocluster destiné à lui donner une envergure mondiale. Les contours d’un campus calqué sur le modèle à succès de Boston se dessinent. Il pourrait attirer plusieurs milliards d’euros de fonds propres et des dizaines de startup et de laboratoires. En ligne de mire : la lutte contre les cancers et les maladies auto-immunes.
Au Centre Hospitalier Valvert, un établissement psychiatrique de Marseille, des ateliers en lien avec les arts et la culture sont proposés aux patients, ex-patients, personnel soignant et qui veut. Une façon de banaliser le lieu comme celles ou ceux qui le fréquentent. Et de fabriquer du lien, humain ou artistique.
[lecture libre] Malgré l’évolution de la législation, les travailleurs indépendants sont encore très esseulés lorsqu’ils tombent malades. Derrière, c’est la survie de leur entreprise qui est en péril. Pour les aider à gérer à la fois leur traitement et leur structure, l’association Caire les accompagne depuis dix ans dans les démarches administratives à mener.
Initiation au kitesurf et à la voile, voyage à Barcelone, ateliers créatifs et espaces d’échanges, LocoMotive organise des événements depuis 1988 pour égailler la vie des enfants atteints de cancer ou de leucémie. En les accompagnant eux et leur entourage, l’association grenobloise souhaite leur apporter soutien, conseils, réconfort et joie de vivre.
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